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" Ce que nous demandons au cinéma, c'est ce que l'amour et la vie nous refusent, c'est le mystère, c'est le miracle. " [Robert Desnos]

" Ce que nous demandons au cinéma, c'est ce que l'amour et la vie nous refusent, c'est le mystère, c'est le miracle. "  [Robert Desnos]
Des blockbusters au cinéma indépendant, des films à l'eau de rose aux films bourrés d'action, ici on parle du septième art sous toute ses formes, celui d'hier et d'aujourd'hui.
J'espère que vous apprécierez mon blog et son contenu, que j'entretiens avec plaisir et passion, sans prétention aucune d'avoir une culture cinématographique exceptionnelle. Et comme le cinéma est un art qui rassemble et se partage, n'hésitez surtout pas à laisser vos impressions et avis :)
Pour les éventuels intéressés, vous pouvez également me suivre sur Sériebox et Senscritique !

Mes 5 derniers films (re)vus :
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Cinématographiquement vôtre .
 
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~*~Sommaire ~*~ 

-1.2.3-
127 heures
300

-A-
Armageddon
Astérix et le coup du menhir
Atlantide, l'empire perdu
Avengers

-B-
Balto chien-loup, héros des neiges
Bandidas
Battle Royale
Black Swan
Brisby et le secret de Nimh

-C-
Charlie, mon héros
Cheval de Guerre
Contagion
Cowboys & envahisseurs

-D-
Dark Shadows
Django Unchained
Drive
Dumb & Dumber

-E-
Easy Girl
Eragon

-F-

-G-
Gilbert Grape
Good Morning England

-H-
Hunger Games

-I-
Indiana Jones : Les Aventuriers de l'Arche perdue
Indiana Jones et le Temple Maudit
Indiana Jones et la Dernière Croisade
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal
Intouchables
Iron Man 2

-J-

-K-
Kill Bill: Volume 1
Kill Bill: Volume 2
Kingdom of Heaven

-L-
Lovely Bones

-L'-
L'Emmerdeur
L'Etrange histoire de Benjamin Button

-La-
La Belle et la Bête
La Planètes des Singes : Les origines

-Le-
Le Bossu de Notre-Dame
Le Chaperon Rouge
Le Dernier des Mohicans
Le Diable s'habille en Prada
Le Nombre 23
Le Nouveau Monde
Le Petit dinosaure et la vallée des merveilles

-Les-
Les 101 Dalmatiens
Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne
Les Douze Travaux d'Astérix
Les Noces funèbres
Les Quatres Dinosaures et le Cirque Magique

-M-
Matrix
Matric Reloaded
Matrix Revolutions
Mensonges d'Etat
Monsters
Morning Glory

-N-

-O-

-P-
Paul
Pocahontas, une légende indienne
Prête-moi ta main
Pulp Fiction

-Q-

-R-
Rasta Rockett
Real Steel
Rox et Rouky

-S-
Sherlock Holmes
Shrek
Sin City
Spider-Man
Spider-Man 2
Spider-Man 3
Super 8

-T-
Taram et le Chaudron Magique
The Duchess
The Ghost Writer
The Reader
The Truman Show
Titanic
Tonnerre sous les Tropiques

-U-

-V-
V pour Vendetta
Volcano
Vous avez un message

-W-
Walkyrie
Will Hunting

-X-

-Y-
Yes Man

-Z-
Zodiac
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#Posté le lundi 28 février 2011 11:06

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#Posté le vendredi 27 mai 2011 12:20

Modifié le lundi 20 mai 2013 09:15

Brisby et le secret de Nimh (1982)

Brisby et le secret de Nimh (1982)Réalisé par : Don Bluth
Avec : Jane Val, Elizabeth Hartman, Micheline Dax

Synopsis : La situation est grave : la famille de la souris Brisby doit déménager au plus vite mais son fils Timothy est très malade et ne peut pas sortir dans le froid. Mme Brisby est obligée de demander de l'aide à ses voisins, d'étranges rats qui cachent un terrible secret.

Ma note : 4/5

Ma critique : A l'époque où les studios Disney sont en perte de vitesse, trois de leurs animateurs, Don Bluth, Gary Goldman et John Pomeroy, s'associent et réalisent en parallèle de leurs carrières un moyen métrage: Banjo, The Woodpile Cat, qui nécessita pas moins de cinq années de travail, avec en guise de local le garage de Don Bluth. Fort heureusement, le succès critique est au rendez-vous, et les investisseurs ne tardent pas à pointer le bout d'leur nez. Les animateurs claquent alors la porte de chez Disney, dont ils déplorent la perte de créativité, et décident d'adapter en toute indépendance le roman de Robert C. O'Brien: Mrs. Frisby and the Rats of Nimh. Le budget est limité, et le pari nettement risqué pour ses hommes qui s'aventurent sur les plates-bandes de la maison Mickey, concurrencée pour la première fois de son histoire.
     Sous ses airs de dessin animé léger et bon enfant, avec pour personnages principaux des souris, Brisby et le secret de Nimh a de quoi surprendre, comme l'atteste l'introduction du long-métrage, qui donne clairement le ton. Décors lugubres, ambiance glauque et inquiétante, mystérieux personnage, ces premières minutes sont d'autant plus déstabilisantes qu'elles annoncent un récent décès, celui de Jonathan Brisby. Mais si ce personnage n'apparaîtra jamais au cours du récit, hormis lors d'un flash-back, son importance n'en ai pas pour autant amoindri, et son absence se fera cruellement pesante tout au long, puisqu'il laisse derrière lui 4 souriceaux et sa veuve, Brisby. Véritable mère-courage, cette dernière devra, pour sauver son fils malade, affronter difficultés et épreuves colossales pour le si petit être qu'elle est. Armé d'enjeux dramatiques forts, le long-métrage est rythmé par un constant sentiment d'urgence, d'une perpétuelle impression de danger. Une idée soulignée par l'inhospitalité des environnements que Mrs Brisby sera amené à traverser, de la demeure effrayante et grouillante d'insectes du terrifiant Grand Hibou, à la lugubre cité souterraine aux allures gothiques des rats.
     La musique composée par Jerry Goldsmith accentue d'autant plus cette ambiance sombre et dramatique, oscillant entre morceaux d'une étonnante noirceur, et d'autres plus massifs qui accompagnent les séquences d'action, notamment lors de l'attaque de l'effroyable chat Dragon. En opposition, le thème principal de la partition se veut apaisant, réconfortant même, illustrant parfaitement l'élément moteur du long-métrage, à savoir l'amour maternel. Une idée retrouvée dans l'unique chanson du long-métrage (<< Pour l'amour d'un enfant >>), qui a la particularité de ne pas interrompre l'action, se contentant d'accompagner discrètement la scène qu'elle présente. Là encore, on comprend ce choix comme une volonté pour les producteurs de se démarquer des studios Disney, qui agrément la majorité de leurs long-métrages de nombreux numéros musicaux.
     Mais l'atypisme de Brisby et le secret de Nimh repose essentiellement dans ses thèmes abordés, passant par la mort, le deuil, le rejet de l'inconnu, la vengeance, la trahison, ou encore l'expérimentation animale (NIMH est d'ailleurs le sigle de National Institute of Mental Health, institution réellement existante). Don Bluth va même pousser le ton grave de son long-métrage plus loin encore dans sa dernière partie, où il n'hésite pas à blesser et à donner la mort à certains personnages, sans parler du sang visible à l'écran. Néanmoins, l'animateur n'oublie pas à quel public il s'adresse, et incorpore au récit le corbeau Jérémy, maladroit au possible mais suffisamment drôle pour laisser souffler le jeune public quelques minutes, et ainsi donner un peu de légèreté au périple presque désespéré de l'attendrissante Brisby.
     Côté animation, le résultat est très fluide et réaliste, les dessins très détaillés. Les 20 années de bons et loyaux services passées chez Mickey ne passent pas inaperçu, tant on retrouve dans l'animation de Brisby et le secret de Nimh un peu de Robin des Bois et Les Aventures de Bernard et Bianca, sur lesquels Don Bluth avait travaillé.
     En conclusion, l'ex-dessinateur de chez Mickey inscrit son film dans la lignée de ce qui se faisait à cette époque, où l'on considérait les enfants plus aptes à encaisser ce qu'ils pouvaient voir à l'écran. Mais là où les studios Disney ont échoués 3 années plus tard avec Taram et le chaudron magique, l'équipe de Don Bluth Productions elle réussit son coup grâce à des personnages consistants et un scénario solide, pour une oeuvre aboutie et marquante.

Brisby et le secret de Nimh (1982)
Tags : Animation, Don Bluth, 1982
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#Posté le samedi 06 avril 2013 12:36

Modifié le lundi 06 mai 2013 19:05

The Duchess (2008)

The Duchess (2008)Réalisé par : Saul Dibb
Avec : Keira Knightley, Ralph Fiennes, Charlotte Rampling

Bande-Annonce

Synopsis : Fin du XVIIIe siècle, en Angleterre. Comme Lady Diana, dont elle est l'ancêtre, Georgiana, Duchesse du Devonshire, est une femme belle, charismatique, et adulée par la population. Mariée au richissime Duc, elle est contrainte d'accepter un ménage à trois avec la maîtresse de celui-ci, Bess, qui est aussi sa meilleure amie... Insatisfaite, elle s'engage dans la vie publique en faisant campagne pour le parti libéral et en luttant pour les droits des femmes. C'est ainsi qu'elle s'éprendra du futur premier ministre Charles Grey...

Ma note : 4/5

Ma critique : Si Lady Diana demeure une figure emblématique de son époque, on peut en dire tout autant de son ancêtre Georgiana, la Duchesse du Devonshire, aussi aimée par le peuple que malheureuse dans sa vie affective. S'appuyant sur la biographie de la duchesse écrite par Amanda Foreman, le jeune réalisateur Saul Dibb retransmet à l'écran le portrait fascinant d'une femme victime de son époque, de ses moeurs et de ses conventions. Emprisonnée dans un mariage sans amour ni affection avec le Duc de Devonshire, Georgiana devra composer avec son devoir d'épouse, les infidélités et la froideur de son époux, un ménage à trois, la pression de sa vie publique et son idylle impossible avec Charles Grey. Outre la comparaison tentante avec la vie de son arrière-arrière-arrière-petite-nièce Lady Di, l'histoire de la Duchesse du Devonshire fait écho à une autre grande figure féminine controversée de l'époque, celle de la dernière reine de France Marie-Antoinette. Toutes deux délaissées par leurs époux respectifs, elles partagent un certain goût pour les jeux d'argents et les soirées mondaines, et la question d'engendrer un héritier mâle était devenue obsessionnelle chez les deux femmes. Mais alors que Sofia Coppola avait fait de son Marie-Antoinette un film biographique décalé à la mise en scène pop et glamour, Saul Dibb lui a pris, au contraire, le parti d'une réalisation très classique. Néanmoins, grâce à la maîtrise de ses plans, et au scénario qui n'aura de cesse d'amener son spectateur dans un ascenseur émotionnel, The Duchess évite le piège du film-documentaire, malgré son académisme.
     Appuyé par une distribution de renom, le long-métrage a déniché pour son rôle titre une grande habituée des films d'époques romantiques et des corsets serrés. Keira Knightley apporte toute la vivacité, l'élégance et le charisme indispensable pour redonner vie à cette Duchesse, égérie de son époque et du parti libéral britannique, les Whigs. Dommage d'ailleurs que The Duchess ne fasse qu'effleurer l'implication politique de cette femme intelligente, influente et résolument moderne. Tout comme son amour du jeu d'ailleurs, qui l'amena au surendettement à la fin de sa vie, un fait pourtant à peine abordé ici. Le personnage aurait gagné en nuance, édulcorant cette idée de la femme trop parfaite, bien que très attachante, qui se contente d'essuyer les épreuves et les affronts dont l'inflige son mari. Flegmatique, misogyne et odieux, Ralph Fiennes est parfait dans la peau de ce riche aristocrate britannique parfaitement haïssable, mais qui dévoile néanmoins une grande complexité, tant on le sent lui même embrigadé par les contraintes, les codes et le comportement à adopter imposé par son rang.
     Les autres atouts majeurs du film sont assurément la panoplie de costumes somptueux (récompensé à juste titre par un Oscar), les décors naturels des plus beaux domaines britanniques, une photographie soignée ou encore la musique violoneuse de Rachel Portman. Artistiquement parlant, on ne peut donc qu'applaudir cette retranscription historique minutieuse, que le récit va parfaire en évoquant avec justesse les coutumes, les usages et la piètre condition de la femme, même dans les hautes sphères de la société. Georgiana, la Duchesse du Devonshire, en est l'un des meilleurs exemples de l'Histoire, à travers une existence faîte de sacrifices, où la naïveté de la jeunesse et ses illusions laissent peu à peu place à la résignation. Émouvant, prenant voire poignant, The Duchess lui rend amplement justice, ainsi qu'à toutes les femmes qui ont jadis défendu leur liberté.
 
<< A mes yeux, l'individu est libre ou on ne l'est pas, le concept de liberté est absolu.
On ne peut-être modérément libre, vous saisissez? Ou modérément aimé, ou modérément en vie.
On l'est ou on ne l'est pas, il ne peut y avoir de demi-mesure. >>

The Duchess (2008)
Tags : Biopic, Drame, Historique, Keira Knightley, Ralph Fiennes, 2008
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#Posté le mercredi 13 mars 2013 13:08

Modifié le vendredi 15 mars 2013 10:25

Django Unchained (2013)

Django Unchained (2013)Réalisé par : Quentin Tarantino
Avec : Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio

Bande-Annonce

Synopsis : Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l'acquisition de Django, un esclave qui peut l'aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu'il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu'il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n'oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves...
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l'immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche... Si Django et Schultz veulent espérer s'enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l'indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie...

Ma note : 4.5/5

Ma critique : Il en a rêvait, voilà qui est fait. Trois ans après Inglourious Basterds, Quentin Tarantino revient et signe avec Django Unchained son premier western, genre qu'il avait déjà effleuré dans son Kill Bill : Volume 2. L'occasion ici pour le réalisateur cinéphile de rendre hommage aux maîtres italiens du western-spaghetti, tel que Sergio Leone ou encore Sergio Corbucci, réalisateur de Django (1966) dont Tarantino reprend le nom du personnage. Son Django à lui, est un esclave noir déterminé à libérer sa femme du joug de l'exploiteur-blanc, épaulé dans sa quête par Schultz, un chasseur de prime allemand qui l'a affranchi. Une histoire de vengeance, comme on en trouve aussi couramment dans les films du genre que dans la filmographie de Tarantino. Mais là où l'enfant terrible d'Hollywood surprend, c'est dans la contextualisation de son western-spaghetti, projeté ici dans le Sud esclavagiste des Etats-Unis au XIX siècle, deux ans avant la guerre de Sécession. Il dresse ainsi un tableau violent et sans concession de l'esclavage afro-américain, aujourd'hui encore grand tabou de l'histoire américaine, et peu représenté au cinéma. Un propos profondément politique, chose assez inédite chez le cinéaste, dont l'écriture a nettement gagné en complexité et en maturité. Il laisse derrière lui les narrations non linéaires, les entremêlements d'histoires, pour se concentrer ici uniquement sur l'odyssée de Django, son parcours initiatique et l'épopée vengeresse qu'il va mener. D'abord esclave effacé et éprouvé, le respect et l'aide de son émancipateur allemand, amèneront Django à devenir un homme nouveau, libre et fort. Véritable Siegried des temps modernes, il n'hésite pas à se salir les mains afin de sauver sa Broomhilda (parfaite Kerry Washington), tout en punissant ses oppresseurs, appliquant ainsi la vengeance des noirs sur les blancs.
     Avec son charisme solide, Jamie Foxx remplit son cahier des charges haut les mains, accompagné de la révélation d'Inglourious Basterds, Christoph Waltz, formidable dans ce rôle taillé sur mesure, insufflant sa classe et son sarcasme savoureux au Dr King Schultz. Le chasseur de prime se verra néanmoins quelque peu éclipsé dés la première apparition de Calvin Candie, le sadique et ultra-violent propriétaire de la plantation Candyland, interprété avec une intensité effrayante par Leonardo DiCaprio. Néanmoins, la palme de l'abjection revient à Stephen, l'esclave de maison traître et haineux, incarné par un méconnaissable Samuel L. Jackson.
     Tarantino sait soigner ses personnages, et pousse le spectateur à se sentir impliqué dans cette aventure humaine et émouvante, à travers la complicité qui va se tisser entre le tueur à gage et l'ancien esclave, le mentor et le héros. Pour la première fois dans sa filmographie, le cinéaste nous parle d'amitié, et il le fait diablement bien. Mais malgré la maturité de son récit, la gravité du contexte et un montage plus sage qu'à l'ordinaire, Quentin Tarantino n'en oublie en rien de marquer son western de son style fun et violent. Au rendez-vous: geysers d'hémoglobine, séquences d'anthologies, zooms rapides, ralentis, caméos, dialogues incisifs, clins d'oeil, et un humour décalé juteux, qui atteint son paroxysme lorsqu'il tourne en dérision des membres du Ku Klux Klan. Tarantino semble s'être fait plaisir, et c'est communicatif. Sa maîtrise folle de la mise en scène réjouit, tient en haleine, choque et divertit tour à tour le spectateur qui ne voit pas le temps filer. Le réalisateur a qui plus est su concocté une bande originale aux petits oignons, comme à son habitude, de l'incontournable Ennio Morriconne, en passant par Johnny Cash, jusqu'à 2Pac et James Brown, pour un résultat détonnant.
     Tarantino continue ainsi avec brio et panache sa trilogie sur l'oppression dans l'histoire, débutée avec Inglourious Basterds. Aussi jubilatoire qu'engagé, Django Unchained marque un tournant dans la filmographie du cinéaste qui élève son cinéma encore un cran au dessus. Il y signe l'un de ses meilleurs films, si ce n'est son meilleur.
     
<< J'aime ta façon de mourir le boy ! >>

Django Unchained (2013)
Tags : Quentin Tarantino, Western, Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Samuel L. Jackson, 2013
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#Posté le dimanche 20 janvier 2013 14:13

Modifié le dimanche 27 janvier 2013 13:30

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